Cette cabane se fait l’écho de ce temps d’observation, un temps suspendu, entièrement dédié à observer le spectacle quotidien d’une nature que l’on ne perçoit plus.

En conséquence, l’abri ne se veut pas un objet architectural faste, mais s’inspire d’une forme vernaculaire : les cabanes d’affût. Largement inspirées de la pratique de la chasse, le terme désigne également des cabanes permettant l’observation de la faune dans son milieu pour la pratique de la photographie animalière notamment.  

L’enveloppe extérieure crée un endroit non pas pour soi, mais avant tout pour observer ce qui nous entoure. Elle se caractérise par sa simplicité : un simple parallélépipède, doté d’une avancée permettant d’identifier une façade principale. Cette sobriété dans l’expression du volume architectural symbolise un effacement vis-à-vis du paysage. Elle rappelle également la rationalité des abris d’affût.

La construction de cette cabane offre la part belle au réemploi. Le projet propose la mise en œuvre de châssis de fenêtres issus du réemploi.