Ce jardin s’inspire du personnage de Rastapopoulos. Il s’agit de l’ennemi principal de Tintin. La caractéristique majeure de ce génie du mal réside dans la dualité entre le personnage public, producteur de cinéma et le marchand d’armes, de drogues, d’art et chef d’un réseau de contrebande. Deux jardins mettent en lumière cette ambivalence.
Le premier espace est donc le jardin de Roberto Rastapopoulos, homme publique, producteur de cinéma et milliardaire qui souhaite afficher sa puissance.
Ici, la richesse et l’opulence sont les maîtres mots. Le visiteur est confronté à une perspective géométrique où la volonté de l’Homme ordonne la végétation. Celle-ci s’appuie sur la présence d’un bassin au centre de la parcelle. Dans ce jardin démonstratif, c’est la végétation méditerranéenne qui compose : ce du fait des origines grecques du bandit.
Le second espace montre la part d’ombre du trafiquant, il s’agit en fait d’une interprétation de ce que pourrait être son entrepôt de marchandise. La qualité spatiale de cette partie du jardin est tout autre. Ici la végétation devient exhubérante, véritable repère pour cacher des armes, de la drogue ou ses multiples recels accumulés au fil de ses voyages. Cette partie donne donc lieu à une véritable mise en scène. L’espace est ponctué d’étagères, de caisses rappelant les ambiances issues des albums de Tintin.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.